24 Septembre 2019
Il y a bien longtemps que j'erre dans ces déserts devenus Mes déserts..!
Au terme d'une vie-force est de mesurer le long chemin parcouru et le peu qui reste- je voudrais partager cette douleur intime avec tous ceux qui se reconnaîtront aujourd'hui et...bien plus tard!
Cette souffrance est hélas assez bien partagée en ces temps difficiles et je crains qu'elle ne le soit fatalement beaucoup plus dans le futur.
Pour ne pas "déranger", j'ai étouffé ce cri. Trop souvent. Trop longtemps. Bien avant ce blog (2009), j'avais déjà participé à des partages avec des âmes-sœurs!
J'ai toujours aimé raconter des histoires à mes élèves, de tous âges: cela permet d'aborder des sujets sérieux, plus ou moins difficiles.
Ils restent gravés dans quelque repli secret de la mémoire: j'en ai reçu des témoignages touchants, si longtemps après!
Ainsi mes leçons de MORALE ( au programme scolaire), n'étaient-elles jamais sinistres !
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Le texte qui suit a été publié sur mon blog en juillet 2009. J'ai voulu en corriger la présentation. Ce que je devrai faire pour des textes devenus illisibles en raison de la disparition du thème de présentation. Merci!
Outre- Mer, Outre-Terre, Outre-Temps. Outre-Terres.
Nous apprenions autrefois la géographie et l’histoire des Territoires Français d’Outre-Mer. Nous rêvions alors de contrées lointaines, inaccessibles, sauvages et mystérieuses donc enchanteresses.
Je pensais avoir gardé de l’Ecole Communale cette soif d’un Ailleurs intense au point d’aller fouiller chez quelque bouquiniste à la recherche de ces rêves perdus. Mais rien, aucune page fleurant bon l’encre et la craie, aucune photo jaunie, ne vint étouffer ces appels inconnus. Je devais bien me rendre à l’évidence : cet écho de voix furtives résonnait en moi de tous les mystères de rivages volés à mon Enfance.
A l’heure des merveilleuses découvertes sur le génome, je sais que je porte en moi les éclats de ces gènes fracturés par la vie.
J’ai compris aussi que cette part de moi-même, trop longtemps écrouée, voulait « monter » au jour et naître de toutes les cendres de destins croisés, broyés, peut-être même maudits !
… « Le passé s’accroît sans cesse…….En réalité, il se conserve de lui-même, automatiquement.
Tout entier, sans doute, il nous suit à tout instant : ce que nous avons senti, pensé, voulu depuis notre première enfance est là, penché sur le présent qui va s’y joindre, pressant contre la porte de la conscience qui voudrait le laisser dehors….. »
Henri Bergson
......à suivre...
Mémoires d'Outre-Temps et d'Outre-Terres.... - Le figuier bleu
" Le passé s'accroît sans cesse.......En réalité, il se conserve de lui-même, automatiquement. .....(Bergson) ****** Mémoire d'Outre-Temps et d'Outre-Terres.... A quelque amie d'infortune, " ...
Texte originel...
Mon Figuier bleu.... - Le figuier bleu
Il est un figuier bleu au bord d'une jachère. Un figuier anonyme, au tronc mangé de hautes herbes, aux branches trop lourdes qui ont cédé sous le poids des meurtrissures. Penché sur le sentier...
Mon confident.Mon protecteur.Mon seul ami!